Rencontre sexe

Au début, je cherchais un rapport qui serait celui d’amoureux et peut-être d’une vie en couple. Parce que j’ai fréquenté les réseaux de rencontres. Quelques réponses, quelques restos, quelques marches en forêt (en groupe) mais aucune ébauche sérieuse. Compatibilité? Ah! Les attentes: les miennes (oui) et celles des femmes/filles qui s’inscrivent. Déjà c’est délicat: utiliser le mot femme ou fille? Difficile à dire de nos jours qu’est-ce qui fait trop matcho? Trop rose? Trop Daddy? Je vais utiliser « femme » souhaitant ne pas vous … Très différentes les attentes: l’aventure ou la stabilité? Les préférences: l’être ou l’avoir? Aimer le Mouvement ou Enracinement? J’ai eu l’impression de ne parler que du futur, comme si le présent n’existait pas (ou peu). L’avenir faisait peur … mais ne se construit-elle pas dans un présent bien vécu? Plein de stop, « ça pourra pas marcher »: on essaie rien. Ou on passe un contrat de fidélité à l’aveugle: « Voici ce que je veux, et, surtout, voici ce que je ne veux plus jamais », prêt pas prêt, on signe te GO.

Ensuite, j’ai passé des annonces plus coquines dans l’espoir de trouver une liaison d’amant, d’amitié ouverte à la sensualité. Partager des instants simples, sensuels, voir sexuels sans les engagements habituels d’un couple. Ou juste dormir (oui) ensemble, collés, tranquille. Et cela, sans aucune forme de prostitution ou de domination ni de ma part ni de la part de cette femme. Qu’elle n’a pas été ma surprise: je passe une annonce pour échanger des instants gracieux de sensualité et d’érotisme avec des femmes et je ne reçois la plupart du temps des réponses faites par des gars. À part ça, les quelques femmes qui ont eu le courage de répondre et d’échanger quelques mails avec moi m’ont suggéré d’aller vers la prostitution, les bars, les hôtels dark, rouge et noir … Faut quand même faire une différence entre la porno, le commerce du sexe et la sensualité et l’érotisme. Enfin on me suggère tout ce que je ne veux pas comme rencontres intimes.

C’est pas rien quand même! Il y a des constats à faire. Je vais m’avancer … un peu. Qu’est-ce qui fait que j’ai ces réponses inadéquates? À cause du ton et du langage de mes écrits? Probable mais … ça ne peut pas tout expliquer. Ou, serait-ce que le partage (par ces annonces) de désirs de sensualité atteint seulement les hommes? À première vue, je n’y crois pas … ou plutôt, je ne veux surtout pas y croire. Le potentiel de la petite ville où j’habite étant nul, je dois utiliser d’autres moyens pour nous rejoindre mesdames. Tient, d’autres raisons sous forme de liste: je n’ai pas phéromones, mon mode de séduction attire plus les lézards et les mouches que les femmes, ma proportion entre mes épaules, mon bassin et la taille ne sont pas dans les canons de la séduction, ou, je parle trop …. À réfléchir.

Vraiment, peut-on penser que ces désirs sont strictement masculins à partir d’une certaine âge? Là, si c’est ça, je vais me faire moine. L’autre probabilité c’est qu’il existe un tabou inexploré par les femmes ou les femmes de notre culture. Culture soi disante ouverte et diversifiée? On parle de la libération sexuelle, c’est à voir: les raisons qui motivent les restrictions à ce sujet ne sont plus les mêmes que dans mon adolescence: religions, législation, normes culturelles etc… Elles ont pris d’autres formes que je vous laisse le soin d’identifier par vous même. Pourquoi il faut que la tendresse soit exclusive à l’intérieur du couple ou ne soit plus possible à partir d’un certain âge? Ou hard, sombre, sauvage, brutale? À acheter au noir? Rien d’autres? À ce que je sache, on ne mange plus la viande crue sur la carcasse des animaux? On cuisine « ce besoin vital et primitif ». On civilise nos besoins premiers: boire, manger, besoins corporels, besoin relationnel, etc. Non? Pourquoi il n’en est pas de même pour les câlins, la tendresse et notre sexualité? Avez-vous un point de vue sur cette situation?

Il y a-t-il des exceptions à ces normes? C’est mon voeux. Notre culture contraint certaines catégories de personnes à l’abstinence et à la solitude (en autre, moi). Pas parce que j’ai un physique déplorable (photos sur demande) ou un manque de culture, ou de respect, ou un problème de santé physique ou mental. Non. Je ne butais à des clôture: « on ne passe pas cette barrière ». Un ami disait: « S’enfarger dans la clôture des autres »: les restrictions sont culturelles et sociales. Qui construit vraiment ces « clôtures »? Sincèrement, elles ne viennent pas de moi … Où c’est inconscient et croyez-moi, j’a fait un bout de chemin à ce sujet. Je vous lasse répondre et on s’en parle … je souhaite en personne lors d’un café ou d’une marche.

Donc, j’ai épuré mes désirs/besoins et clarifier mes annonces. Maintenant, je tente cette expérience: je considère fini le tout ou rien conventionnel et répandu: « on est amoureux/amants et on peut donc se toucher, sinon … pas touche». Fini la sauvagerie des bars: un one stand-night à visage quasi-couvert dans une atmosphère noire et rouge. Rideaux fermés. Animal sans humanité. S’il vous plaît, plus doux, plus libre, plus léger, plus humain. Pour voir si c’est impossible? Chamfort (1740-1794) disait: “Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale”. Plus solaire svp: à la lumière d’une conscience prête à assumer ces désirs de sensualité, de sexualité … en plein jour.

Alors (enfin) me voilà. Je vis dans une vile de la banlieue de Montréal. Ville close culturellement, limitée face à mes désirs. Ma vie est organisée, peut-être la votre. Avec ses satisfactions, ses stress et des désirs et des plaisirs assouvis ou … pas. Je travaille auprès des personnes en difficultés depuis des décennies. Je suis éduqué (maîtrise dans un domaine artistique à l’UQAM), psychologiquement équilibré. Je m’entraîne en gym, aime la nature et la nature humaine. Je cuisine. J’ai eu un resto un peu « granola » dans les années 80 et j’ai fait la Californie. Question bouffe, je fais de tout: petites bouchées, délicats mets. Je savoure la vie avec une bonne nutrition et un petit vers de vin ou de bière d’artisans à l’occasion. S on fini un jour par se rencontrer, on choisi ce que l’on veut manger et je/on se cuisine des instants de bonheur.

Si on se sent bien, je peux offrir d’autres plaisirs à déguster. Je peux te laver les cheveux. Lentement. Doucement. Avec une musique d’ambiance. Plus osé? Te laver. Partout. Plaisir sensoriel, douceur rare. Masser tes pieds étendue sur le divan ou sur ma table à massage? Les pieds: zones pleines de surprises. Je peux t’offrir un massage sensuel. Je suis « assez » habille en massage et j’ai +sieurs formations mais ce n’est pas dans un cadre professionnel que je passe cette annonce. C’est à titre d’homme aimant le contact tactile et sensuel avec une femme. J’ai enseigné le massage 15 ans à l’éducation des adultes. J’ai civilisé mon toucher, HIHIHI. Et je suis un homme aimant son corps et celui des femmes … le corps étant le siège de notre affect et de notre âme. Je t’offre un massage sensuel qui peut aller du simple toucher avec mes mains en effleurement et enveloppement, évitant les zones que tu ne veux pas qu’on approchent. Je commence par soustraire toutes tensions: douceur, présence et rêverie. Ou te toucher partout parce que tu désire rencontrer les plaisirs enfouis et que ce n’est tabou dans ta culture personnelle. Le désir apparaît, des vagues dans ton corps se réveillent. Mon toucher devient curieux, il s’attarde aux zones qui t’animent … Des vagues de plaisirs émergent. Ou, t’effleurer avec mon corps et augmenter l’intimité du contact. Je peux même te caresser avec mon souffle et ma bouche si tu le désire. Mes lèvres brûlent de désirs. Et si tu veux, d’une touche de papillon mes lèvres atterrissent sur sa peau douce et chaude. Je me tortillait afin que mes lèvres touchent et explorent tout ce continent de chair, de coeur et d’âme. Tu te tortille de plaisirs et l’écume de ton plaisir jaillit. Moi, je la bois, cocktail de plaisir.

On décide au fur et à mesure. Cette intimité peut se développer lors d’une seule rencontre ou en +sieurs rencontres. À notre vitesse et dans un respect mutuel. Il sera facile d’exprimer avec moi tes désirs les plus secrets, et, on souhaite, de les réaliser.

Comme j’ai dis: j’offre. Ce n’est donc pas une demande de sexe hard et dark, ni de proposition d’un service professionnel. Je ne paye pas et ne charge pas, même indirectement, pour cette échange de sensations agréables. Je ne pratique pas, ni demande une forme camouflée de prostitution. Je propose une relation avec aucune forme exploitation: monétaire, manipulation psychologique, abus de personnes en détresse qui seraient facile à influencer. Égalité, équitabilité, respect, plaisirs mutuels.

Cette rencontre est autant pour toi que pour moi. Je me permet d’être sélectif. Pour mon plaisir et me permettre de libérer le tien. Voici le type de femmes que je voudrais rencontrer, avec une certaine marge de souplesse bien sûre: tu a pris soin de toi, tu es près du poids santé. Tu n’as pas de problème d’alcool, ce qui ne veux pas dire abstinente. Sans problème de toxicomanie, de prostitution ou de santé mentale. Je fait appel aux femmes qui jouissent d’une certaine liberté de geste. L’âge? Majeure, c’est évident que je ne veux pas de mineur. Jeune de corps, de cœur et d’âme. Il sera question de faire une rencontre dans un café ou un pub ou faire une marche pour se connaître et voir si on s’aventure ensemble dans cette exploration.